Une subdivision (ou partage) de
[a ;b], tel que a<b, est une famille (xi)0≤i≤n ,
avec n≥1 (entier), tel que a=x1<…<xn=b.
Exemple :
Soit l’intervalle [1 ;5].
{1 ; 2
;3,5 ;4 ;4,68 ;5} est une subdivision de [1 ;5].
Le pas :
On note, d’abord, S l’ensemble de
subdivision de [a ;b].
Soit s = (xi)0≤i≤n
∈ S, avec
n≥1 (entier).
Exemple :
Prenons le dernier exemple :
Soit s = { x1
= 1; x2 = 2; x3 = 3,5; x4 = 4; x5 =
4,68 et x6 = 5}.
p(s)=
= x2 - x1
= 2 – 1 = 1.
Relation d’ordre et
lois internes:
∀
(s,s’) ∈ S, s<s’ ⇔ s’ est plus fine que s.
S est muni de deux lois internes qui sont ⋁
et ⋀.
Démonstration :
Soit F l’ensemble des parties
finies de [a ;b] contenants a et b, et soit S.
θ : S → F est une bijection
car chaque subdivision (xi)0≤i≤n de [a ;b], avec n≥1
(entier), est associé à un ensemble {a=x1 ; … ; xn=b}
∈ F.
Or F est naturellement muni par
la relation d’ordre définie par l’inclusion et stable par la réunion et
l’intersection.
La bijection de θ permet de
transporter l’inclusion et les loi internes (⋃, ⋂) de F dans S.
Donc :
·
θ (s) ⊂ θ (s’) ⇔ s < s’.
·
θ -1(θ (s)
⋃ θ (s’)) ⇔ s ⋁ s’.
·
θ -1(θ (s)
⋂ θ (s’)) ⇔ s ⋀ s’.
Exemple :
Soit
deux subdivisions de [0 ;1].
On a :
·
s < s’.
·
s ⋁ s’ =
·
s ⋀ s’ =
D’autre part si
on ne peut pas comparer s et s’ par <.
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